Patrick Poivre d’Arvor serait-il le nouveau Harvey Weinstein ? C’est en tout cas une hypothèse devenue plausible depuis la parution, lundi dernier, d’un article dans le journal « Le Monde ». Dans ce papier, huit femmes accusent l’ancien visage emblématique du 20H de violences sexuelles et pour certaines de viol. Hier, le parquet de Nanterre a par ailleurs indiqué hier, avoir reçu deux nouveaux témoignages de faits « pouvant être qualifiés de viols ».
Deux nouvelles femmes entendues par le parquet de Nanterre
Déjà visé par une plainte pour viol, déposée par Florence Porcel en début d’année, PPDA est à nouveau dans la tourmente judiciaire et médiatique. Et pour cause, deux nouvelles femmes ont été auditionnées par le parquet de Nanterre, qui dirige l’enquête pour viol visant l’ancien visage emblématique du 20H de TF1. Le parquet a indiqué que deux femmes avaient rapporté des faits « pouvant être qualifiés de viols ». Ces dernières, qui auraient été victimes du journaliste dans les années 1990 et le début des années 2000, n’auraient cependant pas déposé plainte. Toutefois, le parquet de Nanterre précise que, « Celles-ci (les auditions Ndlr) font l’objet d’un examen attentif, afin de confirmer ou non si ces faits sont prescrits ». Des plaintes pourraient donc potentiellement être déposées dans les semaines qui viennent.
L’article paru dans le Monde a ouvert la boite de Pandore
Ces plaintes font également suite à un article paru dans le monde dans lequel huit autres femmes accusent Patrick Poivre d’Arvor de violences sexuelles. Pour la plupart journalistes, ces femmes ont raconté au Monde des situations, des conversations et des gestes ayant de nombreux points communs. Certaines ont par ailleurs témoigné en leur nom, d’autres ont préféré la discrétion de l’anonymat.
Hélène Devynck a ainsi confié au quotidien que les faits se seraient produits chez lui à Neuilly et qu’il s’agissait d »Un petit coup vite fait mal fait, vraiment du troussage de domestique et j’étais la bonne« . Elle a par ailleurs ajouté qu’elle n’avait pas osé parler avant car, « Je savais bien que si je disais quelque chose, il y avait un tel déséquilibre que je serais la p*** et lui le séducteur« .
Une autrice, témoignant anonymement, rapporte quant à elle que les faits se seraient déroulés en 2015 lors d’un salon littéraire dans l’ouest de la France. Patrick Poivre d’Arvor lui aurait posé de nombreuses questions intimes avant de se montrer particulièrement entreprenant au cours de la soirée malgré les refus de cette dernière. Au final, l’ancien visage du 20H de TF1, après plusieurs coups de téléphone, serait venu toquer à la porte de sa chambre d’hôtel en pleine nuit. Effrayée, la jeune femme se serait alors sentie contrainte de placer une chaise devant la porte de sa chambre.
Sollicité par Le Monde, l’avocate de PPDA a toutefois déclaré que ce dernier réfutait toutes ces accusations et qu’il dénonçait » des témoignages à charge qui voudraient faire de lui un homme au comportement pressant à l’égard des femmes, voire irrespectueux de leur consentement. » Elle a par ailleurs indiqué que son client, n’a « jamais imposé à quiconque un acte ou une relation sous la contrainte » et « réfute toute accusation qui évoquerait des faits non consentis « .