Après 7 minutes de terreur totale pour les équipes de la Nasa, le 18 février, peu avant 22 heures, le nouvel astromobile américain s’est posé avec succès sur Mars. Lancé le 30 juillet dernier, le rover Perseverance a pour unique mission de répondre à la question, la vie a-t-elle un jour existé ailleurs que sur Terre ?
A son arrivé, le rover a immédiatement twitté : « Je suis arrivé sain et sauf sur Mars. La persévérance vous ouvrira toutes les frontières ». Dans un même temps, les équipes de la Nasa laissaient éclater leur joie, en respectant toutefois les mesures sanitaires imposées par le Covid 19.
Des milliards de dollars investis
L’atterrissage avec succès de Perseverance a été un véritable soulagement pour les équipes de la Nasa. Et pour cause, outre les sept mois de voyage spatial nécessaires à son arrivée sur mars, ce nouvel astromobile représente des décennies de travail et des milliards de dollars investis.
A travers cette mission, Perseverance doit prendre la suite de son grand frère, Curiosity, qui a déjà montré que, dans le passé, les conditions d’apparition de la vie avaient bien été réunies sur Mars. Ce nouveau rover a donc pour objectif de rechercher des traces de vie en collectant pendant plusieurs années près d’une trentaine d’échantillons de roche. Ces derniers seront ensuite ramenés sur terre par une future mission, dans les années 2030, et analysés pour enfin répondre à la fameuse question !
De nombreuses expériences en perspective
Toutefois, outre cette mission de première importance, cette machine de pointe est également équipée de véritables bijoux technologiques afin d’effectuer des expériences diverses et variées.
Il a ainsi embarqué une SuperCam, un laser de pointe en partie « made in France », et un hélicoptère baptisé Ingenuity. Avec ce dernier outil, la Nasa entend démontrer qu’il est possible de faire voler un engin motorisé sur une autre planète. Le maxi drone devra donc parvenir à s’élever dans un air d’une densité équivalente à 1% de celle de l’atmosphère terrestre.
Par ailleurs, deux micros pourraient également permettre d’enregistrer des sons martiens. Enfin, la Nasa mise également sur une expérience de production d’oxygène directement sur place. Pour se faire, le rover américain est équipé d’un instrument de la taille d’une batterie de voiture qui fonctionne d’une certaine façon comme une plante en aspirant le dioxyde de carbone de l’atmosphère martienne.