Investisseurs étrangers : des créations d’emplois records en Ile-de-France 

La région Ile-de-France se porte bien malgré une crise sanitaire et sociale sans précédent ! Cette dernière a séduit plus que jamais les investisseurs étrangers, avec près de 11 000 emplois créé. Un chiffre record.


Ericsson fait partie des entreprises qui se sont installés en Ile-de-France.

En 2020, la région Ile-de-France a su tirer son épingle du jeu en gagnant les faveurs des investisseurs étrangers. Bien que la région ait vu moins de projets en cette année noire, marquée par une crise sanitaire et sociale inédite, elle a enregistré un nombre de créations d’emplois record, selon une étude publiée le 16 mars par la région Ile-de-France et son agence d’attractivité Choose Paris Region.

Près de 11 000 emplois créés dans la région Ile-de-France

Avec 10.800 emplois créés en 2020 par des investisseurs étrangers, contre 9.700 en 2019, la région Ile-de-France peut se targuer d’être devenue une valeur sûre dans un contexte incitant les investisseurs à faire preuve de prudence. D’ailleurs, sa présidente, Valérie Pécresse, n’a pas manqué de souligner que la région est, « Un refuge solide dans une année dramatique« , pour les investisseurs étrangers. Ce nombre de création d’emplois est d’ailleurs un record pour la région qui n’avait pas rencontré un tel engouement depuis plus de 20 ans. En outre, ce succès est d’autant plus remarquable, qu’à l’échelle nationale et internationale, le bilan est négatif. Ainsi, dans l’Hexagone, la baisse des investissements internationaux s’élève à 13%. Ce qui n’est déjà pas si mal au regard de la baisse dans le monde, qui s’élève à 41%.

Des projets moins nombreux

Plus surprenant encore, bien que le nombre d’emplois créés soit en augmentation, les projets ont été moins nombreux qu’au cours des quatre dernières années. Toutefois, chacun des projets a généré en moyenne 32 emplois, contre 23 en 2019. De plus, les créations, représentant les deux tiers des investissements, ont baissé tandis que les extensions ont progressé. Cette tendance peut néanmoins s’expliquer par les nombreux plans de relance mis en place par la région et le gouvernement.

En revanche, du côté de l’origine des investisseurs, la tendance reste similaire aux années précédentes. Les investisseurs étrangers battent donc principalement pavillon américain, allemand, anglais, suisse, espagnol ou encore chinois.

Le Brexit rebat les cartes   

La région a par ailleurs su profiter du Brexit. Ce dernier a ainsi motivé 184 projets, implantations ou renforcements, dont 50 relevant du secteur financier avec des acteurs tels que Bank of America, Morgan Stanley ou encore Bank of China. Valérie Pécresse a déclaré à ce propos : « Nous continuerons à dérouler le tapis bleu-blanc-rouge à tous les investisseurs qui voudraient relocaliser en Europe« .

Les banlieues à l’honneur

Autre fait marquant de cette étude, le rééquilibrage entre Paris et sa petite et grande couronne. En effet, les emplois créés l’ont été de façon quasiment équivalente entre ces trois pôles. Selon Franck Margain, président de Choose Paris Region et conseiller régional, ce rééquilibrage territorial est le fruit des efforts déployés pour valoriser les banlieues de la capitale.

Ainsi, la petite couronne a particulièrement su saisir la balle au bond avec neuf communes concernées par ces investissements, parmi lesquelles Arcueil, Bry-sur-Marne et Créteil.

Enfin, ces investissements ont tout de même été marqués par la crise sanitaire. On peut en effet constater une évolution quant à la nature de l’activité des investisseurs. Ainsi, le conseil, le commerce, la distribution, les technologies de l’information conseil constituent à eux seuls 70% des emplois créés alors que les projets relatifs à l’hôtellerie ou au tourisme se sont fait beaucoup plus rares.

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