Du 3 au 5 mai 2023 se tiendra le premier sommet international du rhum. Les organisateurs ont choisi le Palais Brongniart, afin que le plus grand nombre puisse se réunir dans un endroit d’exception en plein cœur de Paris. Sont attendus pour l’occasion, les professionnels de la filière, les institutionnels ainsi que les amateurs et amoureux du rhum. Le sommet international du rhum a pour objectif de mettre en avant le rhum qui au fil des années s’est imposé comme l’un des spiritueux les plus consommés et appréciés au monde.
Le Palais Brongniart, un lieu d’exception mythique
Fort de ces 4000 m² de surfaces évènementielles dans un cadre d’exception, le Palais Brongniart est l’un des plus prestigieux centre évènementiel de la capitale. Situé dans le quartier Vivienne à Paris, le Palais Brongniart a été construit de 1812 à 1825 par l’architecte Alexandre Brongniart sous l’impulsion de Napoléon Bonaparte qui souhaitait centraliser toutes les opérations boursières. Jusqu’à récemment, le bâtiment a été appelé le palais de la bourse, car situé place de la bourse. Défilés, représentations, mise en avant de nouveaux produits des plus grandes marques, tournage de films internationaux, galas prestigieux, ou encore congrès ou conventions. Initialement prévu en Guadeloupe au Gosier, les organisateurs ont finalement décidé de présenter ce sommet dédié au Palais Brongniart au cœur de Paris, et permettre ainsi au plus grand nombre d’assister au premier Sommet International du Rhum.
Le rhum : une filière dynamique qui bouge et qui plait
D’après une étude qui s’est basée sur un questionnaire auprès d’amateurs de spiritueux, il est apparu que 82% des personnes qui consommaient des spiritueux régulièrement consommaient du rhum (seuls 18% n’en consomme jamais). La même étude montre que 75% des consommateurs de spiritueux consomment du whisky, qui se positionne ainsi en seconde position.
Il est à noter que le rhum gagne chaque année des parts de marché. Plus de personnes consomment du rhum, et la filière innove par de nouvelles saveurs de nouveaux mix et de nombreux producteurs innovent en proposant des rhums différents plus riches, plus travaillés.
Bien que les amateurs de whisky consomment plus régulièrement du whisky que les consommateurs de rhum ne consomment de rhum, l’écart se creuse d’année en année.
A la question ‘quel spiritueux utilisez-vous le plus souvent lors de vos préparations de cocktails’, le rhum arrive une fois encore en première position avec 53%, loin devant la vodka, le whisky ou encore la tequila.
Les professionnels voient là depuis plus d’une décennie une promesse de réussite jusque là non démentie, et de nombreux pays se lancent dans la production de rhums, tous différents mais qui partagent ensemble une histoire commune.
Sommet international du rhum entre culture et spiritueux
L’histoire du rhum, vieille de plus de 400 ans est directement liée à l’industrie sucrière dont elle est issue et donc à la colonisation et à l’esclavagisme. D’origine Cubaine, le rhum est né à la Barbade au 17° siècle. A l’origine, le rhum était destiné aux esclaves et aux marins, et servait également parfois de monnaie d’échange aux pirates désirant recruter des soldats de l’armée britannique. Tout un univers de souffrances chargées d’une histoire lourde entoure le rhum, et jusqu’à aujourd’hui, certaines musiques ne peuvent se dissocier de cette histoire. Le jazz est né dans le fin du 19° siècle à la Nouvelle-Orléans de la communauté noire américaine. Le jazz de la Nouvelle Orléans prend sa source originelle dans les ‘worksongs’, des chants rythmés par les outils des esclaves des plantations venus d’Afrique, puis plus tard par le Negro Spiritual inspiré des chants religieux appris des blancs, et enfin du Gospel, plus libre et toujours aussi empreint de la souffrance de leur quotidien et de leur condition.
Le rhum, le jazz, et un bon cigare représentent pour beaucoup les clubs de jazz que l’on compte par centaines dans les villes américaines et en particulier à la Nouvelle Orléans mais aussi à Chicago, New-York, Los Angeles, Miami, San Francisco, … Dans l’esprit de beaucoup, jazz et rhum sont indissociables, et souvent les amateurs de rhum sont amoureux de jazz.
Les organisateurs du SIR 2023 (Sommet International du Rhum 2023), ont souhaité associer le jazz à leur sommet, et les visiteurs apprécieront durant les 3 jours un orchestre jazz accompagnera le sommet dans des rythmes jazzy non sans rappeler l’origine du rhum et ses racines profondes.
Le premier Sommet International du Rhum au Palais Brongniart fera date et permettra en outre de présenter le dynamisme de la filière, très innovante, et son ouverture aux plus jeunes, qui eux aussi souhaitent embarquer dans l’aventure rhum, qui a encore de belles histoires à raconter.
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