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Jean-Vincent Placé condamné pour harcèlement sexuel

L’élu a été condamné à verser une amende de 5000 euros pour "Harcèlement sexuel" à l’encontre d’une gendarme. Son casier judiciaire, en revanche, reste vierge.


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Jean-Vincent placé condamné pour harcèlement sexuel
Jean-Vincent Placé dispose toujours d’un casier judiciaire vierge.

Habitué à apparaître dans les colonnes des faits divers, Jean-Vincent Placé fait une nouvelle fois parler de lui pour des faits d’armes peu glorieux. L’élu, a ainsi été condamné, le lundi 1er mars, pour des faits de « harcèlement sexuel », remontant au 25 octobre 2016. Une condamnation, révélée par le journal Le monde, qui était jusque-là passée inaperçue du fait de son timing. Elle était intervenue au même moment que celle de Nicolas Sarkozy dans l’ »Affaire des écoutes ».

« Venez avec moi et vous verrez, ça va être sympa »

Dans cette affaire, Jean-Vincent Placé a été condamné pour avoir harcelé une gendarme. Dans le détail, ce 25 octobre 2016, de retour d’un dîner, celui qui était alors sénateur écologiste de l’Essonne et secrétaire d’État à la réforme de l’État et à la simplification au sein du gouvernement Valls, tente d’embrasser contre son gré la gendarme affectée à la sécurité de son logement de fonction, situé rue de Babylone, dans le 7ème arrondissement de Paris.

Puis, il invite cette dernière à le suivre en déclarant : « Venez avec moi et vous verrez, ça va être sympa. » Une combinaison d’actions et de déclarations peu glorieuses suffisantes pour caractériser le harcèlement sexuel tel que défini par l’article 222-33 du code pénal, qui punit « le fait d’imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle« .

Une histoire qui aurait pu en rester là

Immédiatement après les faits, la gendarme avait averti sa hiérarchie et Jean-Vincent Placé avait présenté des excuses. L’histoire s’était arrêtée là. Mais, en 2020, entendue comme simple témoin dans une autre procédure, la victime prend conscience qu’elle n’a pas digéré cette agression. Yves Claisse, l’avocat de la gendarme précise d’ailleurs, «  Dans ce genre de faits, les victimes ressassent ». Et d’ajouter, « Cette histoire a eu un impact fort, elle a été mal vécue par ma cliente. En tant que femme, et parce que c’est la négation de l’uniforme et de la fonction ». Elle a donc décidé de porter plainte en 2020.

Celui qui est à présent conseiller régional d’Ile-de-France a alors, après avoir reconnu les faits et accepté la proposition de peine faite par le procureur de la République, été condamné dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Cette procédure publique permettait en effet aux différentes parties de bénéficier d’une certaine confidentialité, qui convenait autant au coupable qu’à la victime.

Jean-Vincent Placé a alors été contraint de payer une amende de 5 000 euros pour les faits qui lui étaient reprochés mais aussi, de verser à la gendarme 2 000 euros de dommages et intérêts au titre du préjudice moral qu’elle avait subi.

Un casier judiciaire toujours vierge

Toutefois, une fois encore, l’élu s’en sort bien. Et pour cause, cette nouvelle condamnation ne figurera pas à son casier judiciaire. Comme les trois mois de prison avec sursis et les 1 000 euros d’amende qu’il s’était vu infliger en septembre 2018 pour violence et outrages. Il avait à l’époque, dans un état d’ébriété avancé, importuné et poussé une cliente avant d’insulter les policiers qui avaient été appelés pour résoudre la situation. Pour ces faits, il avait également été suspendu de l’ordre national du mérite, par décret présidentiel le 9 janvier 2020, pour une durée d’un an.


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WeekySophie

Anne Sophie. Consultez l’ensemble des contributions par Anne Sophie publiées dans le journal Weeky, le 1er site d'information.

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