Caroline Receveur fait grise mine. L’influenceuse, révélée dans l’émission de télé-réalité « Secret Story « , est actuellement visée par une enquête des services fiscaux français. Elle est en effet accusée d’avoir réalisé un montage fiscal, en domiciliant certaines de ses sociétés au Royaume-Uni, dans l’unique but de contourner les impôts français, a révélé la revue en ligne Gotham City.
Une enquête déjà bien engagée
Au final, l’enquête qui vise deux de ses sociétés, Ltd et Island Keys, repose sur la domiciliation fiscale de ces dernières à l’étranger, alors même qu’elles sont essentiellement gérées depuis la France. La Cour d’appel a ainsi déclaré, « le siège social de la société (…) ne semblerait pas disposer de moyens humains et matériels suffisants pour exercer une activité conforme à son objet social ». Pour les non-initiés, il faut comprendre qu’aucun salarié, ni bureau de téléphone n’aurait été trouvé sur place.
Par ailleurs, l’enquête menée par le fisc a également révélé qu’Island Keys, en charge de Wander tea, sa marque de thé détoxifiant, aurait une logistique totalement gérée par une société française située dans l’Eure, avec des factures appliquant la TVA française alors même que cette dernière n’est pas déclarée aux services fiscaux.
Dans le cadre de cette enquête, la jeune femme de 33 ans, qui a su capitaliser sur sa notoriété pour se créer un petit empire, a vu son domicile parisien perquisitionné le 19 septembre 2020. Elle a d’ailleurs tenté de faire annuler les preuves trouvées lors de cette perquisition mais cette opération a été jugée légale par la cour d’appel de Paris, le 10 février dernier.
Caroline Receveur plaide son déménagement au Royaume-Uni en 2014
Prise dans la tourmente, l’influenceuse a mandaté ses avocats pour plaider, lors de l’audience qui s’est tenue le 10 février dernier, son déménagement au Royaume-Uni en 2014. Selon eux, celle qui a lancé Wander tea en 2014, puis Recc-une griffe de mode en 2019 et enfin Osée -une marque de beauté en 2020, serait seulement revenue quelques mois en France pendant sa grossesse et jusqu’à son accouchement.
Une défense peu convaincante pour la Cour d’appel qui a estimé qu’ »elle dispose depuis le 9 janvier 2018 d’une adresse parisienne” et “de plusieurs comptes bancaires à cette adresse ». De plus, elle et l’homme qui partage sa vie se seraient trouvés à ce domicile parisien, « le jour des visites domiciliaires inopinées du 19 septembre 2019″.
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