C’est une info qui va en surprendre plus d’un : consommer régulièrement un bon morceau de fromage rendrait aussi accroc que la drogue, le tabac ou l’alcool. C’est en tout cas ce que révèle une récente étude américaine publiée dans le National Library of Medicine !
Les casamorphines responsables de cette addiction !
Camembert, emmental, chèvre, conté ou encore roquefort, les Français sont connus pour être de véritables amateurs de fromages. Et, si jusqu’ici on pensait que le goût de ce délice lacté était à l’origine de cet engouement, une étude américaine laisse entendre qu’il pourrait en être autrement.
En effet, selon cette dernière, qui a été réalisée par l’Université du Michigan, si le fromage rend aussi accroc, c’est tout simplement en raison d’une protéine contenue dans tous les produits laitiers : la caséine. Et pour cause, pendant la digestion, la caséine libère des opiacés appelés casamorphines. Le diététicien Cameron Wells, qui a participé à l’étude américaine, précise ainsi que, « Les casamorphines jouent vraiment avec les récepteurs de la dopamine et déclenchent cet élément de dépendance« .
L’étude révèle par ailleurs que certains aliments créent une dépendance en raison de la façon dont ils sont transformés. Résultat ? Plus l’aliment est transformé et gras, plus il est source de comportements alimentaires addictifs. Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ayant réalisé l’étude ont analysé le comportement alimentaire de 500 étudiants.
Une addiction sans conséquence
Toutefois, rassurez-vous, si développer une addiction à la drogue, à l’alcool ou encore au tabac a évidemment des conséquences néfastes sur la santé, celle au fromage est beaucoup moins nocive ! Au pire, vous devrez craindre le cholestérol ou encore un excès de poids : rien qui ne soit définitif donc !
En outre, consommer du fromage régulièrement et avec modération peut même être un atout pour la santé. En effet, selon des chercheurs de l’Institut national de recherche agronomique (Inra) et du centre hospitalier universitaire de Besançon, les enfants ayant consommé du fromage dès leur plus jeune âge présentent moins de risques de souffrir d’asthme ou d’allergie ! De plus, il a été rapporté dans une étude publiée dans le magazine américain » Journal of Alzheimer’s Disease », que le combo gagnant pour une mémoire de choc serait un morceau de fromage accompagné d’un verre de vin rouge.
Alors, il est inutile de vous inquiéter et longue vie au fromage qui a sans aucun doute encore de beaux jours devant lui !
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